[Flo]

"Au sommaire du numéro de printemps de Lyon Femmes, un grand dossier sur la stérilité, avec les témoignages de cinq Lyonnaises qui racontent leur combat pour avoir un enfant. Mais aussi une interview du styliste Jean-Charles de Castelbajac qui vient d’ouvrir une boutique à Lyon, le portrait de la patineuse Isabelle Delobel, les confidences de Jean-Yves Arrivetz, cinq méthodes pour retrouver la ligne avant l’été..."

Dans le sommaire :
"La revanche de la patineuse Isabelle Delobel, sacrée championne d’Europe"

http://www.lyonmag.com/spip.php?article10136


est ce que notre tite lyonnaise a eu un aperçu de ce mag?
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[Célou]

oh oh oh oh !! faut que j'aille voir ça dis dooonc !!
Merci pour l'info !
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[Katherina]

Mais ça a l'air intéressant ça!
Si jamais tu n'arrives pas à l'avoir Célou faudra que je vois si j'peux le commander!
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[Duby]

Ah voui ca serait sympa d'avoir un apercu du portrait !
Merci pour l'info Flo

[Célou]

Ayé je l'ai !! Enorme magazine ! lol Mais seulement 3 pages sur la miss... 2 photos et pas beaucoup de choses nouvelles... L'article est quand même assez long et intéressant, je tacherai de vous le recopier un de ces 4...! (je n'ai pas de scanner...)
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[Miss]

Oh ben 3 pages c'est déjà mieux que rien lol Je leur ai envoyé 1 mail pour savoir comment le commander, si j'ai 1 réponse je vous dirais ça

[Katherina]

Olalala le recopier? quel courage Célou, prends ton temps! Mais si Miss réussit à l'avoir, elle nous le scannera bien hein?lol
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[Célou]

Bon alors, je commence à vous recopier l'encadré, c'est moins long que l'article en lui même ! Et c'est plus anecdotique et sympa !

Portrait : Isabelle Delobel La revanche

Sa tenue fétiche : "Un pantalon noir classique avec un petit haut noir dénudé... C'est une tenue assez sobre mais très élégante. J'ajoute une touche de fantaisie avec des boucles d'oreilles très fines de couleur turquoise. Je suis extravertie dans mon caractère, mais pas extravagante dans ma façon de m'habiller."

Sa marque préférée : "Guess pour les robes, les pulls... car c'est à la fois sobre, fashion et sportswear".

Son parfum : "Roc'in Rio d'Escada et Incano de Salvatore Ferragamo. Car ce sont des parfums plutôt sucrés et fruités."

Son objet : "Une lettre de l'homme de ma vie ! C'est un petit mot qu'il m'a laissé un jour avant que je parte à l'entrainement. Et qu'il a découpé en forme de coeur. Depuis, je le porte toujours sur moi."

Son livre : "Ne le dis à personne d'Harlan Coben. J'ai adoré le livre car j'aime beaucoup les intrigues... Et j'ai bien aimé aussi le film de Guillaume Canet tiré du livre."

Son film : "Gladiator de Russell Crowe. J'adore le personnage pour son côté battant, obstiné, mais aussi parce que c'est quelqu'un d'honnête, de vrai. En plus, la musique du film est très belle."

Son CD : "Johnny Hallyday ! Je suis fan, notamment depuis qu'il a sorti son album Vivre pour le meilleur. D'ailleurs, on retrouve souvent ses chansons dans mes chorégraphies."

Sa qualité : "La spontanéité, la motivation... Je suis avant tout une fonceuse qui va toujours jusqu'au bout de ses rêves."

Son défaut : "Je suis toujours en retard à l'entrainement, à mes rendez-vous... Et même pour les compétitions, j'arrive à la dernière minute. En fait, je n'aime pas quand on m'impose des horaires, des décisions... C'est ma façon de m'affirmer !"

Son obsession : "Je n'en ai pas. La patinage, ça n'est pas une obsession, c'est plutôt une passion qui me porte, qui fait partie de moi."

Ses revenus : "ça dépend de mes résultats. Pour une compétition normale, je touche environ 2000 euros et 10000 euros pour mon titre de championne d'Europe. Bref, on est bien loin des revenus des coureurs automobiles ou des joueurs de tennis."

Son modèle : "J'en n'ai pas vraiment. Même si j'aime beaucoup la patineuse russe Oksana Gritchuk."

Son coup dur : "Trois mois avant les JO de Nagano (???), je me suis fait une déchirure abdominale pendant une compétition aux USA. Un drame, car le médecin m'a interdit de patiner pendant 3 mois. Finalement, je me suis arrêtée un mois seulement car je voulais absolument participer aux JO."

Stéphanie Pioud
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[Duby]

[Katherina]

Célou t'es adorable!!!
Je savais pas qu'ils avaient participé aux JO de Nagano...On en apprend tous les jours!lol!
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[Célou]

De rien les filles !

Euh pour les JO de Nagano, c'est pour ça que j'ai mis des points d'interrogation entre parenthèses car il me semble que c'est faux. A Nagano, il y avait Marina & Gwendal et Sophie Moniotte & Pascal Lavanchy (Pascaaaaaaaaal comme dirait Flo !). Je pense que c'est plutot les JO de Salt Lake dont parle Isa là.
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[Miss]

Merci Celou !!!

Moi j'ai aucune rep pour l'instant

Je pense aussi que c'est Salt Lake car, de toute façon, 1998 ça faisait un peu tot quand même pour qu'ils soient déjà aux JO...

[Flo]

oui ils etaient remplaçants aux JO de 98 si je ne m'abuse!! ^^
mici en tout cas célouuuu !!!
vive les boucles d'oreilles turquoises..
et vive Pascaaaaaaaaaaaaal qd meme (desolée peux pas m'empecher!!) !!!
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[Célou]

Me revoilou ! Après m'être bien ennuyée aujourd'hui (mais j'assume), j'ai pensé qu'il fallait que je vous recopie l'article sur Isa !
Le voilà donc, bonne lecture !


Isabelle Delobel, la revanche

A 28 ans, Isabelle Delobel a décroché en janvier, avec son partenaire Olivier Schoenfelder, le titre de champion d’Europe de patinage artistique. Et vient de terminer 4e au championnat du monde de Tokyo. Un beau parcours pour cette battante qui a mis longtemps avant de s’imposer sur les podiums.

« Quand je serai grande, je serai championne olympique de patinage ! » . A 6 ans, Isabelle Delobel a déjà une volonté de fer et un sacré tempérament. Vinet et un ans plus tard, la jeune Lyonnaise n’est pas loin de réaliser son rêve en participant avec son partenaire Olivier Schoenfelder aux JO de Turin en 2006. Malheureusement, le couple loupera de justesse le podium en finissant 4e de la compétition. Mais cette déception ne va pas décourager Isabelle. Au contraire, toujours aussi déterminée, la jeune femme croit en son destin. Et sa persévérance va payer puisque le 28 janvier 2007, elle décroche, avec Olivier, le titre de champion d’Europe de danse sur glace. Et arrive quelques semaines plus tard, 4e au championnat du monde de patinage à Tokyo, ratant le podium pour seulement 24 centièmes de points. Un beau parcours pour cette jolie brune de 1,63 m aux yeux rieurs, qui savoure enfin sa victoire. Après des années difficiles où elle a eu du mal à s’imposer dans cet univers impitoyable du patinage artistique. Née le 17 juin 1978 à Clermont-Ferrand, Isabelle Delobel est la dernière, avec sa sœur jumelle Véronique, d’une famille de 4 enfants. Son père travaille chez Michelin alors que sa mère se consacre à son foyer. Dès son plus jeune âge, Isabelle Delobel passe ses week-ends à la patinoire de Clermont. « J’ai commencé le patinage à 6 ans pour faire comme mon frère Laurent qui avait attrapé le virus en regardant les Duchesnay à la télé », explique-t-elle en précisant : « Mais très vitre, c’est devenu une véritable passion ». Une passion qui ne va pas faiblir avec les années puisque la jeune fille va s’entraîner de plus ne plus sérieusement, avec son frère Laurent, avec qui elle patine en duo. Tandis que sa sœur Véronique patine en solo. Il faut dire que le trio est doué. Très vite, ils participent au championnat de France, sans remporter de podiums mais ils réaliseront de bonnes performances. En 1990, Isabelle qui est déjà réputée pour avoir du caractère est invitée à un stage de quelques jours à Lyon auquel participent les espoirs du patinage français. Rapidement, elle se fait remarquer par les entraîneurs, Irina Moiseva et Andrei Minenkov, duo de danseurs russes légendaires reconvertis dans l’entraînement, qui lui proposent alors d’intégrer l’école de patinage du centre sportif de Baraban dans le 3e arrondissement de Lyon. Mais surtout, ils lui imposent comme partenaire, un jeune garçon originaire de Belfort, qui lui aussi s’est fait remarquer pendant le stage : Olivier Schoenfelder. Ils ne se quitteront plus. « Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de nous mettre ensemble, il y avait sans doute déjà une alchimie entre nous. Mais, nous, on ne s’en rendait pas compte. On ne se connaissait alors pas et puis surtout, on était très jeunes ».

Résultat, à 12 ans seulement, Isabelle quitte sa famille pour intégrer cette école lyonnaise de patinage. Au début, elle vit dans une famille d’accueil, et un an plus tard, alors qu’elle n’a que 13 ans, elle s’installe seule dans un des studios du centre sportif. Olivier occupe lui studio à côté du sien. « J’ai adoré cette période de ma vie. C’est vrai que c’était difficile. Surtout pour mes parents qui m’ont laissée partir si jeune. Mais ça m’a permis de mûrir plus rapidement. Car à 13 ans, je m’assumais seule : je faisais mes courses, préparais mes repas, lavais mon linge… ». Isabelle suit alors une scolarité normale au collège Lacassagne dans le 3e. Mais surtout, elle doit se plier à un entraînement quotidien particulièrement intensif. Levée tous les jours à 5 heures du matin, elle patine avec Olivier de 6h à 7h30. Avant de suivre normalement ses cours. Et elle reprend l’entraînement à l’heure du déjeuner. Puis elle conclut sa journée par des exercices de fitness ou un jogging !. « Quand je repense à ces années, je ne sais pas si aujourd’hui, j’aurais le courage de recommencer. Mais j’étais tellement passionnée que je n’ai jamais regretté les sacrifices que j’ai du faire ». Des sacrifices qui vont payer puisqu’Isabelle et Olivier vont remporter en 1996 le titre de vice-champion du monde junior. L’année suivante, ils rejoignent alors la catégorie sénior. Mais le duo va avoir du mal à convaincre. Pendant plusieurs années, ils finiront souvent 15e du classement en championnats d’Europe ou du monde. « Des années difficiles », avoue Isabelle. Il faudra attendre les années 2000 pour que le duo arrive enfin à monter sur le podium : champions de France de danse sur glace de 2003 à 2007, médaillé de bronze au championnat d’Europe à Turin en 2005… Jusqu’au titre de champion d’Europe en 2007 à Varsovie.

« C’est vrai qu’on n’a pas eu de parcours linéaire et qu’on a du affronter beaucoup de critiques. Ça m’a d’ailleurs souvent fait très mal ». Pourtant, Isabelle a toujours cru en elle. « Je suis une vraie battante, je ne me décourage jamais. Et puis, le patinage, ça a toujours été ma raison d’exister. Là où je vibre vraiment, c’est quand sur la glace, je réussis à transmettre des émotions, à donner du bonheur au public, quand j’entends les applaudissements…Ça a toujours été mon moteur ». Isabelle a encore en souvenir ce trophée Lalique à Bercy en 2000 où tout le public s’est alors levé et les a applaudis lorsqu’ils dansaient sur la musique de Vivre pour le meilleur de Johnny Hallyday. Un de ses plus beaux moments.
Il faut dire qu’Olivier et Isabelle ont toujours été soutenus par le public français. Ce qui les rend aussi populaires ? Leur couple tout d’abord : elle, la petite brune à la silhouette fragile, lui, le grand blond musclé. Leur duo dégage une harmonie naturelle, une grande connivence. Et puis, ils savent faire vibrer le public en choisissant des chorégraphies souvent très rythmées : Bonnie and Clyde sur la musique des Incorruptibles, sur des tubes de Johnny…
Mais le point fort d’Olivier et Isabelle, c’est surtout de proposer un vrai spectacle au public, avec des figures non imposées parfois dangereuses. Et qui peuvent à chaque fois compromettre leur accès au podium. Notamment des portés avec des appuis sur une main, le corps en équilibre sur une des jambes du partenaire… « Je pense que le public apprécie qu’on prenne des risques. Ça prouve qu’on se donne à fond… Et puis, moi, j’ai toujours été un peu casse-cou, même si en vieillissant, je deviens plus raisonnable ! ».
La grande fierté d’Isabelle, c’est qu’aujourd’hui les figures qu’ils ont inventées, comme le Pont des soupirs ou les variétés de Twizzles, sont reprises par la jeune génération de patineurs.
Aujourd’hui, à 28 ans, Isabelle pense déjà à la reconversion. Son avenir, elle le voit toujours dans le patinage. Mais comme kinésithérapeute. Elle compte d’ailleurs reprendre ses études après avoir obtenu sa licence de Staps. Et puis, bien sûr, elle veut faire des galas internationaux avec Olivier. Inséparable duo. Pourtant Isabelle vit depuis 6 ans avec le skieur Ludovic Roux, médaillé de bronze de combiné nordique aux JO de Nagano en 98. Et quand on lui demande de faire le bilan de son parcours, Isabelle avoue tout simplement qu’elle a réalisé son rêve en vivant de sa passion. Il ne lui reste maintenant plus qu’à tenter de décrocher un titre mondial ou olympique.

Stéphanie Pioud.
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[Duby]

Rhaaaa Célou t'es géniale !!

Je comprends mieux pourquoi t'etais pas motivée pour tout retaper la derniere fois vu la longueur de l'article ! lol Donc merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous le recopier, c'est super